Armée de sa formation, de son expérience et surtout de sa motivation, toute esthéticienne peut prétendre à la formation de socio-esthéticienne dès lors que sa démarche s’inscrit dans un projet mûrement réfléchi.

Socio-esthéticienne : différentes formations en région et à Paris

Délivrée par le CODES (Cours d’esthétique à option humanitaire et sociale) situé à Tours, la formation au métier de socio-esthéticienne est inscrite au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Elle donne toutes les clés pour intervenir de façon adaptée auprès de personnes fragilisées : « les esthéticiennes que nous formons depuis 40 ans doivent pouvoir exercer dans différents milieux, auprès de différents publics et être formées sur les pathologies, leurs problématiques et la manière d’aborder le soin esthétique avec ces publics particuliers », explique Marie Seguineau, directrice du CODES.  Si le cœur du métier reste la pratique individuelle et collective, la directrice du CODES insiste : « il est important de penser à un projet professionnel précis », c’est d’ailleurs sur ce créneau que sont également formées les futures professionnelles. Certifiée par France Compétences, la formation bénéficie d’un bon taux d’insertion dans l’emploi.

Il existe d’autres formations permettant d’accéder au titre de socio-esthéticienne : celle délivrée par l’école de Luca à Lille, qualifiée OPQF (Office Professionnel de Qualification des Organismes de Formation) en reconnaissance de son professionnalisme ou encore celle de Paris Beauty Academy, certifiée depuis cette année par France Compétences.

A savoir 

Il existe encore peu d’emplois salariés dans le secteur de la socio-esthétique. La plupart des socio-esthéticiennes travaillent essentiellement par mission auprès de structures sociales, médicales ou médico-sociales ; il faut donc aussi être capable de vendre son expertise pour trouver ses missions.

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