Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », le pôle de compétitivité Cosmetic Valley, la FEBEA, la CNEP, l’UPB et la FFPS ont signé une convention de partenariat avec le Haut-Commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises. La filière s’engage à fournir une solution à 12 000 jeunes de plus d’ici 2023.
Le 18 octobre dernier, les fédérations représentatives de la filière cosmétique – la CNEP (Confédération Nationale de l’Esthétique et Parfumerie), l’UPB (Union des Professionnels de la Beauté et du Bien-être), la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté), la FFPS (Fédération Française de Parfumerie Sélective) et Cosmetic Valley ont signé une convention de partenariat avec Thibaut Guilluy, Haut-Commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises. L’objectif ? Mettre en œuvre des actions de promotion en vue de former les futurs talents.
Plusieurs milliers d’entreprises concernées
La filière de la parfumerie et de la cosmétique rassemble plusieurs milliers d’entreprises et représente près de 300 000 emplois. Elle accueille et forme chaque année aux métiers de la recherche, de la production, de la formation et de la distribution l’équivalent de 10 % de ses effectifs, soit 29 000 étudiants ou apprentis, en alternance ou en formation continue. Les entreprises de la CNEP s’engagent ainsi dans un vaste plan d’embauche de 12 000 jeunes lors de la prochaine campagne d’apprentissage 2022/2023.
Deux axes d’actions
Pour atteindre ces objectifs, le secteur de la beauté se mobilise sur deux axes :
- informer les entreprises de la filière en organisant des relais réguliers auprès des professionnels sur les dispositifs d’aides existants relatifs à l’emploi des jeunes ;
- promouvoir les métiers de la filière afin de renforcer l’attractivité de cette dernière auprès des jeunes, de favoriser leur formation et leur orientation en adéquation avec les métiers émergents et les métiers en tension, créant ainsi de nouveaux débouchés en termes d’emploi. Les acteurs de la filière vont par exemple lancer le « Cosmetic Expérience Tour », des ateliers itinérants présentant les métiers de l’industrie de la parfumerie et des cosmétiques aux jeunes en recherche d’emploi et aux étudiants. La branche « Soins de Beauté et de Bien-être » UPB/CNEP a mis notamment en place avec l’OPCO EP une plateforme « Bouge ton avenir » afin de promouvoir quatre métiers en tension pour l’institut et le spa.
Former les jeunes mais aussi les entreprises
Déjà très impliqués dans le recrutement d’apprentis, les acteurs de la filière accordent une place importante à la formation des personnes responsables de l’accueil des jeunes en entreprise. Une bonne connaissance des cursus de formations supérieures et des objectifs en matière d’acquisition de compétences étant un levier essentiel pour favoriser l’employabilité des jeunes. De son côté, le Haut-commissariat à l’emploi et à l’engagement des entreprises s’engage à poursuivre sa mobilisation pour faciliter l’appropriation des mesures de soutien du gouvernement. Il mènera également des points d’étape réguliers afin d’assurer la montée en puissance de ces mobilisations et relaiera les propositions de la filière pour améliorer l’employabilité des jeunes.
Viser les jeunes mais pas seulement
Si l’objectif est d’assurer de façon pérenne le financement des contrats d’apprentissage, la reconversion de publics attirés par la filière est aussi à l’ordre du jour. La CNEP a ainsi demandé que l’accès aux contrats d’apprentissage soit rendu possible au-delà de 29 ans, ce qui permettrait d’accueillir des publics plus adultes et d’assurer une stabilité dans l’emploi souhaitée par tous. Une plateforme d’intermédiation est également envisagée afin de faire matcher l’offre et la demande. Elle sera bien entendu financée par les fonds publics.
Légende :
De gauche à droite – Régine Ferrère (CNEP-UPB), Emmanuel Guichard (FEBEA), Marc Antoine Jamet (Cosmetic Valley), Thibault Guilluy (Haut Commissaire à l’emploi), William Koberle (FFPS).
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